TRAIN POUR TOURNUS
Train pour Tournus, retard probable,
Pannes, grèves, mai mémorable.
On cause, on cause innocemment,
Cause, fabule énormément.
Simplette aux lèvres éloquentes,
Tu m'as convaincu : Dieu fréquente
Les mauvais quartiers, les glorieux,
Les mal-fréquentés prennent feux.
Tu soutenais que Notre-Dame,
Abritait des pauvres sans âme,
Des étrangers, des mal nourris,
Moins catholiques que souris.
Alors Satan trouva sa place,
Logeant gratos, montrant sa grâce,
Il servait sa flamme au dîner,
Il chauffait les fessiers damnés.
Son feu partout fût charitable,
Son feu rendit tout supportable.
Et Dieu, malin, calculateur,
Se dit : " j'ai mes amis ailleurs ! "
Les anonymes milliardaires,
Les moins avares de prières,
- Des sous, et encore des sous.
- Cul froid n'a plus de beaux dessous.
Ils construisent des cathédrales,
Ne pleurent jamais leurs sandales.
Il remplissent d'eau les maisons,
Les sept fléaux sont leur raison .
Il rencontre la présidence,
Malgré la France en résistance,
- Ces feints prieurs, ces ouvriers,
Il faut forcer à travailler,
Longtemps partager leur salaire,
Supporter la pierre angulaire,
Boire un vin béni sans raisins,
Mériter le pain quotidien.
Grand Dieu ressemble à ma banquière,
Satan à ma vieille chaudière.
Tu m'a convaincu, je m'en fous,
Au terminus, tchao, tchoutchou.
En trois mille six cent secondes,
Sans compter les heures profondes,
J ai eu les oreilles au chaud,
Et pas même un cœur d'artichaut....
Info : Faut pas pousser Cocotte
Dans un train quand elle complote !
( Un peu d'humour ne fait jamais de mal )
Train pour Tournus, retard probable,
Pannes, grèves, mai mémorable.
On cause, on cause innocemment,
Cause, fabule énormément.
Simplette aux lèvres éloquentes,
Tu m'as convaincu : Dieu fréquente
Les mauvais quartiers, les glorieux,
Les mal-fréquentés prennent feux.
Tu soutenais que Notre-Dame,
Abritait des pauvres sans âme,
Des étrangers, des mal nourris,
Moins catholiques que souris.
Alors Satan trouva sa place,
Logeant gratos, montrant sa grâce,
Il servait sa flamme au dîner,
Il chauffait les fessiers damnés.
Son feu partout fût charitable,
Son feu rendit tout supportable.
Et Dieu, malin, calculateur,
Se dit : " j'ai mes amis ailleurs ! "
Les anonymes milliardaires,
Les moins avares de prières,
- Des sous, et encore des sous.
- Cul froid n'a plus de beaux dessous.
Ils construisent des cathédrales,
Ne pleurent jamais leurs sandales.
Il remplissent d'eau les maisons,
Les sept fléaux sont leur raison .
Il rencontre la présidence,
Malgré la France en résistance,
- Ces feints prieurs, ces ouvriers,
Il faut forcer à travailler,
Longtemps partager leur salaire,
Supporter la pierre angulaire,
Boire un vin béni sans raisins,
Mériter le pain quotidien.
Grand Dieu ressemble à ma banquière,
Satan à ma vieille chaudière.
Tu m'a convaincu, je m'en fous,
Au terminus, tchao, tchoutchou.
En trois mille six cent secondes,
Sans compter les heures profondes,
J ai eu les oreilles au chaud,
Et pas même un cœur d'artichaut....
Info : Faut pas pousser Cocotte
Dans un train quand elle complote !
( Un peu d'humour ne fait jamais de mal )